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Les photographies d’Emmanuelle Germain installent avec délice le spectateur devant un paradoxe purement visuel : la torpeur ne diminue pas la présence du visage qu’elles nous montrent, par exemple, mais au contraire, elle la renforce, l’épaissit. C’est comme si l’éloignement apparent de celui ou de celle qui ne se sait pas vu augmentait une sorte de proximité ontique c’est à dire de rapprochement avec ce qui existe avant de signifier quoi que ce soit. Bergson relevait en son temps, (...)
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