"Ainsi va le marcheur : il est tout autant aux prises avec une géographie physique qu’avec une cartographie psychique"*.
Hier soir, nous avons écouté tous les enregistrements faits aux puces. Des heures de son. Juste le casque et l’obscurité... un régal... émouvant !
Elie Faure a employé dans les années 20 le terme cinéplastique pour souligner combien le qualificatif de plastique est trop communément attribué à des configurations figées alors qu’il peut parfaitement caractériser des formes mobiles, en déplacement, des mouvements, des défilés. Faure visait à mettre en valeur la plastique du déplacement, à en souligner la pertinence et la valeur esthétique.
Il ne faut pas faire de montage des enregistrements mais les diffuser dans leur intégralité. Les silences sont des notes.
Il s’agit de donner la possibilité au spectateur de devenir à son tour flâneur.
*"Marcher, Créer - Déplacements, flâneries, dérives dans l’art de la fin du XXe siècle", Thierry Davila, éditions Regard
L’artiste est membre de l’association ART.M soutenue par SFT Friche la Belle de Mai Marseille où elle partage un atelier.
Depuis septembre Pascale Mijares est en résidence chez Lézarapart à la Cité des Arts de la Rue. Projet en
partenariat avec le Fonds Régional d’Art Contemporain Provence Alpes Côte d’Azur
En immersion dans le quartier des Aygalades, elle développe un projet à construire avec le territoire et ses habitants :http://13000etdesbrouettes.
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http://www.fracpaca.org
Mijares est actuellement en résidence à la Savonnerie du Midi
Pour en savoir plus sur son travail :
www.documentsdartistes.org/mijares