Né en 1974, Maxime Matray fait partie du collectif de La Station et expose depuis de nombreuses années. Connu pour ses assemblages d’objets relevant de l’absurde ou du grotesque, il travaille autant le support photographique que l’installation.
Se référant à l’expression de "massacres de chamois" qui est un terme de vénerie, son exposition à la Tangente présente une pièce qui se nomme "les années 80, si ça avait été mieux, ça aurait duré plus de 10 ans", une installation rose fluo avec crânes de chamois.
En outre, une petite pièce, un dessin au rouge à lèvres sur carte postale, représentant Jean-Paul II et Benoît XVI est présentée. Elle évoque l’impression que les papes viennent de s’embrasser et de laisser des traces de rouge à lèvre sur les lèvres l’un de l’autre. Au-delà de cet aspect frivole de la pièce, la mort reste une notion omniprésente. Si l’installation aux crânes de chamois peut-être considérée en tant qu’autel de la mort qui, par son titre ainsi que par sa couleur, perd son aspect grave, la représentation papale devient ici un genre de baiser du mort au vivant ou vice-versa qui tire vers la dérision.
Choix d’expositions individuelles
2003
• The place of the potato viewer, Galerie Fotohof, Salzbourg, Autriche
2002
• La Surface redressée 3, Donation Prassinos, Saint-Rémy-de-Provence
1997
• Galerie des Cyprès, Villa Arson, Nice
1996
• Café Arson, Villa Arson, Nice
Choix d’expositions collectives
2005
• Dormir tête-bêche avec un inconnu, Galerie de la Friche la Belle de mai, Marseille
• Cabinet érotique, Villa Caméline, Nice
2004
• Bernsteinzimmer, Nuremberg, Allemagne
2002
• Noël quand je veux, Le 15, Nice
• Boudoirs, salons et antichambres, CNEAI, Chatou
• Tiger Land, commissaire Stéphane Magnin, Frac Basse Normandie, Caen